Partout au Québec des initiatives se développent pour répondre à l’insécurité alimentaire et bâtir l’autonomie alimentaire.
Tant à l’échelle mondiale que locale, il est clair qu’un modèle économique principalement axé sur la concurrence, l’hyperspécialisation et la maximisation des profits est source d’enjeux majeurs pour les communautés, en particulier pour celles qui sont marginalisées.
L’économie sociale, pour sa part, offre un modèle qui tend à réduire au maximum les externalités de sorte à répondre aux besoins des communautés tout en évitant de déplacer des problèmes autre part dans la société québécoise ou dans le reste du monde. Au Québec, les systèmes alimentaires se développent par bon nombres d’initiatives locales, régionales et nationales d'économie sociale structurantes visant à améliorer l’accessibilité à une alimentation saine et durable pour toute la population québécoise.
Les acteurs de l’économie sociale sont parmi les pionniers de l’alimentation scolaire au Québec. La Cantine pour tous nourrit actuellement plus de 45 000 élèves avec des produits locaux par le biais des entreprises d’insertion notamment. La Cantine pour tous est active dans 12 régions administratives du Québec et s’appuie sur un réseau de plus de 85 entreprises et organismes qui s'occupent de la transformation alimentaire pour distribuer des repas dans les écoles. Ces collaborations permettent non seulement de réduire l’insécurité alimentaire chez les enfants d’âge scolaire et leur famille, mais également de générer des revenus supplémentaires pour les organisations qui fournissent les repas.
Les épiceries et marchés solidaires sont souvent ceux qui desservent les populations en régions excentrées et les milieux ruraux alors que les épiceries privées ont peu d’avantages à s’y installer. En milieu urbain, où les déserts alimentaires sont plus rares, mais les populations défavorisées plus nombreuses, bon nombre d’organismes à but non lucratif et coopératives participent à fournir une alimentaire saine à prix accessible.
Le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité rapporte dans son Portrait sommaire des entreprises d’économie sociale en production agricole publié en 2022 que le Québec comptait 55 fermes coopératives ou à but non lucratif (FCO) en 2021. Notons au passage que le nombre de fermes coopératives est en hausse. Entre 2017 et 2021, on a pu observer une augmentation de 75%, passant de 24 à 42 fermes coopératives. Les FCO, les fiducies d’utilités sociales agricoles (FUSA) et les nombreuses coopératives d'utilisation de matériel agricole (CUMA) sont autant d’innovations sociales qui permettent de favoriser la pérennité de notre agriculture locale. À ces entreprises s’ajoutent également celles qui œuvrent dans la transformation des aliments, notamment des grandes entreprises comme Agropur, Nutrinor et Solio.
Le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité rapporte dans son Portrait sommaire des entreprises d’économie sociale en production agricole publié en 2022 que le Québec comptait 55 fermes coopératives ou à but non lucratif (FCO) en 2021. Notons au passage que le nombre de fermes coopératives est en hausse. Entre 2017 et 2021, on a pu observer une augmentation de 75%, passant de 24 à 42 fermes coopératives. Les FCO, les fiducies d’utilités sociales agricoles (FUSA) et les nombreuses coopératives d'utilisation de matériel agricole (CUMA) sont autant d’innovations sociales qui permettent de favoriser la pérennité de notre agriculture locale. À ces entreprises s’ajoutent également celles qui œuvrent dans la transformation des aliments, notamment des grandes entreprises comme Agropur, Nutrinor et Solio.
Plus récemment se sont ajoutées des entreprises d’économie sociale offrant du soutien aux agriculteurs et agricultrices. On compte parmi elles les coopératives de remplacement qui embauchent des agentes et agents de remplacement qualifiés. Ces coopératives permettent à l’entreprise agricole d’opérer pendant l’absence du producteur et de combler des besoins ponctuels de main-d’œuvre.
Les systèmes alimentaires territoriaux (SAT) représentent un réseau à échelle humaine intégré qui harmonise les actions des différents maillons de la chaîne alimentaire : production, transformation, distribution, consommation et gestion des matières résiduelles. Les SAT regroupent des acteurs engagés vers une volonté commune : soutenir et pérenniser les entreprises bioalimentaires; contribuer à une meilleure autonomie alimentaire au Québec; et garantir l’accès à une saine alimentation pour toute la population.